« A Beautiful Insane Girl... (Rosa Spence) [terminé]

» Nom: Spence
» Prénom: Rosa Candice
» Age: 18 ans
» Origine: Anglaise, dans la région de Buckingham
» Emploi: Etudiante.

» Caractère: (10 lignes minimum)

Rosa. Cette jeune fille, devant vous... Elle vous semble jolie, non ? Pourtant, elle est rongée de l'intérieur. On ne dirait pas, sous ce beau sourire. Mais pourtant... C'est un poison qui la consume toute entière. Folle, oui folle, à en mourir. Folle d'un souvenir, d'une époque à jamais disparue dans le passé. Elle avait pourtant tenté de vivre une vie normale. Mais tout lui rappelait... Non. Ne pas prononcer son nom. Ca la déchirait. D'y penser. De se rappeler son doux visage... Rosa n'était qu'une enfant, à l'intérieur. Effrayée. Jalouse. Un sourire hypocrite. Un air de rébellion... C'était bien elle. Pourtant, avant le drame... Elle était cette poète maudite qui fumait, buvait et injuriait en italien, embrassant à pleine bouche ce beau garçon devant les pions. Maintenant, elle n'était rien de plus qu'une pauvre fille désespérée. Une gamine qui avait fait 3 tentatives de suicide. C'était bien le mot: suicidaire... Et surtout, déprimée au plus haut point. Elle ne ressemblait ni à la rebelle du temps passé, ni à la jolie petite brune au sourire éclatante bien gentille et toute polie de 8 ans...

» Description physique: (10 lignes minimum)

Rosa n'était pas une beauté spectaculaire, qui défilerait sur un podium large, éblouie par une paire de projecteurs. Rosa était juste... Juste Rosa. Une paire de cheveux bruns emmêlés, 2 yeux couleur noisette en forme d'amande sous une frange mal coupée. Elle aimait sa peau laiteuse, pâle et douce. Ce papillon bleu nuit tatoué sur le bas de son dos. La jeune fille n'était pas si spéciale que ça, si ? Des lèvres charnues qui avaient embrassé plus d'une fois, certes... Il y avait ces ongles qu'elle rongeait quand elle ne savait pas quoi faire, qu'elle se sentait mal ou mécontente. Des ongles vernis de noir, comme elle les aimait. Ses doigts, qui tripatouillaient sans cesse la chevelure toute longue... Quant à son style vestimentaire, il n'en était pas plus spécifique, mais elle l'aimait tel quel. Une armada de pulls noirs en coton, des slim et des vieux jeans tâchés. Sa paire de sandales griffée Manholo Blahnik qu'elle n'avait jamais rendue à une copine, ou, parfois, deux boots en faux cuir noires de chez Louboutin, offertes à un de ses plus récents anniversaires... Bof, elle ne les chaussait que rarement. Elle n'avait qu'une robe à son actif, noire elle aussi. Pourtant, on ne qualifiait pas Rosa de gothique. Elle avait bien des tee-shirts moulants colorés, des chemisiers rouges, des sweaters Baby Milo. Ces derniers, elle ne les portait pas trop non plus. Question bijou, là, on était servi, chez Rosa... Mais, ce qu'elle portait le plus souvent, c'était cette croix d'argent.... Lourde de souvenirs. Trop de souvenirs. Et puis, il y avait cet uniforme bleu et noir mal coupé de l'école privée. Ecole où elle n'avait pas que 2 mois....

» Histoire: (10 lignes minimum)

Rosa Spence, fille de Bethany Wood Spence et un certain... "Monsieur Spence". Un Monsieur Spence, ou "papa" que Rosa n'avait jamais vraiment vu. Sa marraine, une bonne femme qui vivait sur Picadilly Circus se nommait Candice Llewellyn. Une grande perche de blonde assez sympa que Bethany appelait tout le temps "Sue-Helen". Rosa Spence avait grandi dans un quartier aristo de Buckingham *mais, après tout, Buckingham EST aristo...* c'est ce que pensait tout le temps Rosa. L'appartement de Bethany était proche de la maison de type rurale de "Madame Spence". Bethany - Rosa ne l'avait après tout jamais appelée "maman" - appelait cette madame par le nom de "Danielle". "Danielle", une vieille dame que Rosa venait voir à Noël, ou à l'occasion. "Danielle", qui lui donnait des Chupa-Chups à la vanille quand elle venait.
Rosa avait donc ce petit bout de famille. Ah, elle allait oublier: Grand Père. Grand Père Jefferson, plus exactement... Le meilleur des "papi"/"pépé". Et puis... Mamie Charlotte. Mais Mamie, elle, c'était une autre histoire.
Rosa grandit, sans grands problèmes. A 13 ans, elle s'était trouvé un nouveau hobby ; Après 2 ans en tant que collégienne assez "pétasse", elle préférait être turbulente. Ce qui amena Bethany assez souvent devant le proviseur. Mais ça... Rosa s'en foutait bien. Elle avait tout juste 16,3o de moyenne générale ; c'était tout ce qui comptait.
A l'âge de 16 ans, Rosa était au lycée. Un lycée assez charmant où elle rencontra le "plus beau, le plus drôle, le plus intelligent, le plus courtois, le plus charmant, le plus gentil et le plus parfait des mecs", fin de citation. Son nom ? Jack. Jack Hollmwood. C'était ce qu'on appelait... Un coup de foudre. Ou, si vous préférez, "rencontrer son âme soeur"... C'est à ce moment qu'elle commença la cigarette et la bouteille de tequila cachées sous le lit. Pour l'impressionner... Et pour, disons, jouer les rebelles, les dures, les... Et, il faut dire, que ça avait du marcher. L'amour, toujours l'amour.
Et puis... Il y avait eu...
Rosa ne s'était jamais remise de l'accident. Elle roulait tranquille, dans sa vieille Cadillac. De la musique sur les oreilles. Et puis soudain... La voiture se freina. Comme si un gros chien était coincé sous les roues. Elle avait claqué la porte, et couru vers l'avant du véhicule. Elle s'effondra au sol lorsqu'elle vit le corps de son tendre amour sans vie...
Les médecins avaient tout fait. Mais c'était trop tard. Plus de Jack. Plus d'amour.
Plus rien.
C'était depuis ce jour-là que les cauchemars avaient débuté. Ces cauchemars, rempli de culpabilité, de sang et de tristesse... C'était les seuls moments où elle pouvait revoir Jack. Au début, ils étaient plus joyeux. Jack était mieux. Plus beau, plus rayonnant... Mais de rêve en rêve... Ce fût une descente aux enfers. Comme si, chaque fois, il maigrissait plus encore. Il se muait en un maigre garçon, frêle, silencieux... Et chaque rêve était plus douloureux.
Ces derniers jours, ça s'était aggravé. Il n'apparaissait plus forcément dans ses rêves. Elle s'était barricadée dans la chambre, laissant libre cours à ses sanglots. Elle hurlait, elle hurlait à ce rêve éveillé de se taire... Bethany avait tout essayé. Mais...
C'était leur dernière chance.
Le SPR. Si ils n'y arrivaient pas, c'en était fini de la si jolie, de la si fragile Rosa Candice Spence. Elle sombrait peu à peu dans une folie qui emplissait de tristesse son entourage...
Si elle retentait de se suicider, cette fois elle y arriverait.

» Avez-vous lu le règlement ?
Oui ! Trop peur de mourir !